Amnusique

Des sons qui restent en tête

vendredi

30

janvier 2015

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Barbarella Wang – Barbarella Wang

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Barbarella Wang Barbarella WangPour terminer la semaine de fort belle manière, Amnusique vous propose de vous évader et de vous ambiancer en compagnie de la belle Barbarella Wang et de son titre éponyme, sorti en décembre dernier sur son tout premier EP, lui aussi éponyme. Le projet Barbarella Wang est né, il y a un peu plus d’un an, de la rencontre entre la compositrice et interprète Lilloise Nadia et ses deux amis beatmakers DustyTone et Paul Grimm. Dans ce groupe de travail parfaitement huilé, les rôles sont définis en fonction des compétences et aptitudes de chacun. Umberto et Paul ont la lourde tâche de produire les mélodies et instrumentales pour Nadia, qui va faire une sélection de ses coups de cœur, s’en imprégner; leur associer des paroles et terminer par l’enregistrement des morceaux en studio. De ce processus de création découlera le style si particulier de Barbarella Wang, entre Trip-Hop, Electro et Rétro-Pop. Barbarella Wang c’est finalement comme si la voix de Beth Gibbons (Portishead) avait rencontré celle de Lily Allen. Comme si les mélodies de Wax Tailor et Massive Attack avaient épousé la mélancolie de celles de The Neighbourhood

Nadia baigne dans la musique et dans le chant depuis sa plus tendre enfance. Avant même de savoir parler, la petite Lilloise baragouinais déjà ses premiers mots en Anglais, sans savoir un seul instant que c’est la langue de Shakespeare qu’elle utiliserait des années plus tard pour les paroles de ses chansons. Plus habituée au regard critique de son chat et de ses amis qu’à celui des professionnels du monde de la musique, Nadia se fait inscrire à un concours de chant dans lequel elle revisite un morceau d’Amy Whinehouse en version reggae. Cette reprise pour le moins originale tapera dans l’oeil d’un certain Hervé, la bonne étoile qui permettra à Nadia de passer de l’ombre à la lumière et de commencer une vraie carrière d’artiste. Et pour devenir une artiste complète, il faut d’abord choisir un nom de scène qui en impose. Comme une évidence, le choix se portera sur le nom de Barbarella Wang.

Alors qu’elle réalise, en parallèle de ses productions artististiques, des études de communication, Barbarella Wang est repérée par le label Hanout Recordings qui tombe sous le charme de sa sublime voix que l’on a la chance d’entendre pour la première fois lors de sa collaboration avec le trio Lillois « Signatvre ». Leur morceau WindWhisper est un véritable succès qui sera bonifié par le carton de la version remixée du Parisien LeMarquis et de ses centaines de milliers de lectures. Barbarella décide alors de faire fructifier ce coup de pouce du destin en mettant de côté, pour quelques mois, ses études afin de se consacrer pleinement à la musique. Cet échappatoire non palpable qui permettait à Nadia d’extérioriser aussi bien ses joies que ses peines allait se matérialiser en décembre 2014 par le biais de la sortie de son premier EP, signé sur le label Lillois Enlace Records.

Ce petit bijou intitulé « Barbarella Wang », comprenant 5 titres originaux et un remix, allait, à n’en pas doute, faire éclater au grand jour le talent de la jeune Lilloise et de ses deux amis beatmakers. Leurs productions se révèlent d’une pureté, d’une maturité et d’un professionnalisme aussi déroutants que jouissifs. Le mélange des styles et des ambiances parfaitement dosé ferait presque oublier à l’auditeur l’existence du mot indifférence. En effet, comment rester de marbre face à cette voix angélique, à la fois si proche et si lointaine, qui semble ne faire qu’un avec ces mélodies savamment orchestrées par Paul Grimm et DustyTone. Même si le titre éponyme de l’EP semble être le plus adapté au grand public, on ne peut pourtant pas passer à côté du magnifique Far Away dont les vertus pourraient assimiler la mélancolie à une chose agréable. When The Sun Goes Down et Words We Dont Like donnent quant à eux, ce côté plus pop et vitaminé qu’on peut retrouver parfois chez certains titres de Lily Allen. En guise de bouquet final, Barbarella Wang nous gratifie du remix très actuel de When The Sun Goes Down réalisé par ANH K, un autre artiste du label Enlace. Une sorte de Babies In Bars de StéLouse un brin plus Chill.

Pour terminer, il est temps de parler des futurs objectifs et projets de Barbarella. Le premier est évidemment d’enchaîner les prestations sur scène. Il s’agit pour elle de la partie la plus riche et intéressante de la vie d’artiste. La connexion avec le public, l’échange d’émotions et le bon stress sont des éléments jouissifs et nécéssaires pour son épanouissement personnel. La magie devient même totale quand les spectateurs passent au statut d’acteurs du live, en reprenant en cœurs les chansons de Barbarella Wang. Le second projet est la préparation de nouveaux titres exclusifs qui devraient sortir prochainement. Notre petit doigt nous dit que le style choisi devrait en surprendre plus d’un ! Bonne écoute à toutes et à tous.

Pays : France.
Style musical : Trip-Hop, Chill, Electro, House.
Nom(s) : Nadia Frt, Paul Grimm, Umberto Lelli (DustyTone).
L’info en plus : C’est en gribouillant sur ses cours lorsqu’elle était adolescente que Nadia a trouvé le surnom « Barbarella ». Il n’a pas de signification particulière, il est juste joli. Wang est quant à lui un clin d’oeil à « Trash Wang » de Tyler the Creator, un artiste qu’elle affectionne tout particulièrement.
Site web : ici
Maison de disque : Enlace Records, Hanout Recordings.

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