Entretien #9 – N’to
Cette semaine, Amnusique a décidé de mettre à l’honneur les artistes d’un jeune label Français qui monte en puissance depuis quelques années. Ce label Parisiano-Marseillais, c’est Hungry Music. Créé par Worakls, N’to et Joachim Pastor en 2013, Hm tire sa spécificité de l’aspect très mélodique de ses productions entre musique minimale, tech-house, deep-house et electronica. A l’occasion de cette semaine spéciale Hungry Music, nous avons eu l’honneur et la chance de réaliser trois entretiens avec les trois créateurs de ce jeune label. Le deuxième à se prêter au jeu de l’interview pour Amnusique est le Marseillais N’to. Bonne lecture à toutes et à tous. (Version Anglaise)
Bonjour Anthony, on te remercie de nous accorder un peu de ton temps pour répondre à nos questions. Le principe de nos interviews est simple, on te pose d’abord quelques questions classiques sur ton travail puis on passera à des questions plus décalées, qui ne sont qu’un prétexte pour te connaître plus en profondeur. Tu as le droit à un Joker Amnésie si tu ne souhaites pas répondre à l’une de nos questions. En 8 entretiens, un seul artiste a eu besoin de l’utiliser. Tu as la pression ! Allez, c’est parti !
Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter rapidement ? Qui est N’to, quel est ton âge, d’où viens-tu, depuis quand fais-tu de la musique, quel est ton style de musique etc…
N’to :
Ok, du coup j’ai la pression ! (sourire) Je m’appelle Anthony, j’ai 29 ans et j’habite Marseille. Je fais de la musique depuis que j’ai une dizaine d’années, j’ai commencé par la guitare, et je produis de l’électro depuis environ 8 ans. Le style est dur à définir, c’est passé un peu par la techno, la deep ou l’électro-accoustique… J’aime bien ne pas me cantonner à un style précis mais au contraire me promener selon mon humeur… Par contre le trait d’union, c’est toujours la mélodie qui prime !
On sait que N’to vient de ton prénom « Anthony ». Avec du recul tu penses être attaché à ton nom de scène ou tu pourrais très bien t’en séparer si tu en étais contraint ? On pense par exemple à Snoop Dog ou à Puff Daddy qui changent de noms comme de chemises.
N’to :
N’to c’est mon identité d’artiste dans la musique électro que je produis. Ça ne me ferait rien d’avoir une autre identité pour un autre style de musique par exemple. Sinon, je ne suis pas particulièrement attaché au nom en lui même… Je ne me suis d’ailleurs pas énormément creusé la tête au moment de le trouver (sourire), ça part des potes qui m’appelaient «Antho» et avec l’accent du sud ça donnait quelque chose comme « entho » : N’to.
Outre la traduction du nom Hungry Music, tu peux expliquer un peu sa signification et ce qu’il représente pour toi ?
N’to :
Il représente une super occasion pour nous (ndlr : Joachim Pastor, Worakls et N’to) d’enfin pouvoir nous exprimer comme on l’entend et de proposer réellement la musique qui nous définit et qu’on affectionne sans, presque, aucune contrainte… C’est ça le luxe ! Vu que l’on est libre de sortir ce que l’on veut, on ressent réellement une grande liberté artistique. C’est carrément jouissif.
Qu’est-ce qui fait ton unicité par rapport aux deux autres membres du label Hm ? Vos styles sont assez similaires mais il y a forcément un petit quelque chose qui différencie tes morceaux à ceux d’un Worakls ou d’un Joachim Pastor ?
N’to :
On ne fait pas la même musique à mon sens. C’est similaire en certains points mais nos identités sont très différentes à tous les trois ! La sensibilité est différente et chacun a sa façon de raconter les histoires. Comme pour la peinture, c’est une question de couleur de notes… Donc en fait, en rentrant dans le fond des choses, pas mal de détails nous différencient beaucoup selon moi.
Pour rester sur Worakls, Kevin a récemment joué avec un orchestre philharmonique Au Dock Des Suds et on a pu entendre que c’était une expérience qui te tenterait bien aussi. Tu peux nous expliquer les difficultés qui entrent en ligne de compte quand on veut mettre en place un tel procédé ?
N’to :
C’est ça le truc, mettre en place ce genre de projets présente à la fois une immense liberté mais aussi plein de difficultés. D’ailleurs Kevin a vraiment bien géré la question et a super bien taffé pour le mener à bien. La principale difficulté est que les musiciens cernent parfaitement notre musique et y apportent la bonne sensibilité, la musicalité adaptée et le dosage juste… Bosser avec des gens, c’est aussi, et surtout, une rencontre qui se fait. Et comme dans le vie, ça match ou ça match pas… Si le courant passe, il y a plus de chance pour que le musicien sache lire ta musique !
Il y a énormément d’aspects techniques à prendre en compte aussi pour que le rendu final soit homogène et pertinent. Cela demande du boulot et des répétitions. Après, je ne me lancerai pas personnellement dans une formation orchestrale aussi large… Cela me correspond moins. J’aime les choses plus intimes avec deux ou trois musiciens maximum (probablement des instruments percussifs, clavier ou guitare), avec lesquels on serait sur la même longueur d’onde et qui auraient la possibilité de se laisser aller sur mes morceaux. Ça ne serait pas calé au millimètre, c’est important qu’ils s’expriment. Je prépare d’ailleurs un petit quelque chose pour WeAre Expérience samedi prochain… (sourire) (ndlr : N’to vient de dévoiler son nouveau concept de live pour 2015 : à voir ici)
On voit souvent des groupes d’électro-swing, comme Parov Stelar (que tu as pu voir à Panoramas), allier machines et instruments sur scène. Pourtant dans l’electro, la deep ou la techo c’est plus rare. Ou alors ça se limite à deux ou trois instruments (Comme Goldfish ou Gramatik par exemple). Tu penses que c’est dû aux difficultés que tu viens d’évoquer ou il y a aussi un peu de fainéantise ?
N’to :
C’est ni l’un ni l’autre. Je crois qu’à priori, ça s’y prête moins dans la grande tradition électro. La musique électro est souvent une musique de producteur assez solitaire dans leur processus créatif, comme une introspection. C’est une démarche parfois intime qui te sort du ventre et tu as l’impression, enfermé dans ton studio face à ton ordi, d’être le seul à pouvoir l’exprimer et la mener jusqu’au bout. En tout cas c’est la base de ce style de sons pour moi. Tu fais parler les machines. C’est comme ça que je ressens la musique dans un premier temps et la nécessité d’y apporter la chaleur de l’humain (donc des instruments extérieurs) se fait ressentir ensuite… Ça va ajouter du relief.
Ton style de musique est très souvent associé au monde de la nuit, à celui des clubs et des boites de nuit. Penses-tu que qu’il est obligatoire de jouer dans ce type d’ambiance/de lieu sombre et fermé pour la musique que tu produis ou tu t’imagines très bien le faire en plein jour et en plein air ?
N’to :
L’electro prend ses racines dans le « club » au sens large c’est indéniable. Mais c’est aussi un style qui se démocratise de plus en plus et donc qui a tendance, ces dernières années, à sortir des clubs pour s’installer en prog de festivals indoor ou en plein air; et aussi bien en plein milieu d’aprem qu’au beau milieu de la nuit… C’est assez génial d’ailleurs, tu te retrouves dans un parc magnifique, entouré d’arbres, un dimanche aprem ensoleillé et tu poses ton matos devant un public détendu et super large. Ça pose une ambiance incroyable… J’ai des souvenirs énormes de festivals en Hollande comme Pleinvrees ou Montreux et Dour cet été… Bref, ça me régale ! Mais c’est vraiment cool de pouvoir évoluer dans les deux univers et je prends toujours autant de plaisir à me déplacer dans les petits clubs où il se passe quelque chose de vraiment particulier avec le public tout près de toi.
On dit souvent que l’Allemagne est une référence en matière de musique Techno, Deep et Minimale. Pourtant depuis quelques années on voit éclore pas mal (voire beaucoup) de talents Français dans ce style de musique. Tu penses qu’un jour la France pourra devenir LA référence en la matière, comme elle a pu le devenir avec l’électro et la fameuse French Touch ?
N’to :
Oui, c’est carrément possible. L’Allemagne est en quelques sortes le berceau de cette musique, c’est lié à son histoire et à ce besoin d’exprimer les choses de manière presque primale. L’environnement est super propice au développement des jeunes producteurs et à la culture club en général. Tu n’as qu’à voir, encore maintenant, tu te retrouves en Allemagne un weekend ou même en semaine, tu n’as vraiment que l’embarras du choix pour passer ta soirée à te gaver de bon son. Ça reste la Mecque de l’électro. Nombre de producteurs de génie sont Allemands mais le talent vient de partout et heureusement (sourire).
On a pu voir que le festival I Love Techno avait été annulé quelques heures avant l’ouverture des portes. Quand on est artiste, comment réagit-on lorsque ce genre de mésaventure arrive ?
N’to :
C’est la déception totale pour tout le monde. On est tous sur le cul en même temps, des personnes qui ont acheté leurs préventes il y a trois mois jusqu’au artistes et aux techniciens. Moi j’avais trop hâte de jouer…En un mot on était tous dégouté mais c’était important de rebondir cash pour tenter de « sauver les meubles ».
Justement, en parlant de sauver les meubles, on a pu voir tu avais finalement réussi à jouer dans un petit bar ce soir là, tu peux nous dire comment ça s’organise ce genre d’issues de secours de dernière minute ?
N’to :
Alors, on était tous là, dans le hall de l’hôtel, déçus mais super chauds pour jouer… On s’est dit allez, il y a des gens qui sont venus faire la fête et qui sont sur le carreau. Nous on est là et on est au taquet. « C’est parti, Showcase Hungry improvisé dans un club de Montpellier« . Et ce que je peux vous dire c’est que le public était effectivement bien chaud (sourire). On n’est pas les seuls à l’avoir fait et ça a permis, malgré tout, à une (petite) partie des festivaliers de pas complètement foirer leur soirée…
Il y a des morceaux de Worakls qu’on a connu grâce à tes remixes et inversement. Tu peux nous expliquer comment se passe le processus de création de ces remixes ?
N’to :
C’est un exercice que j’adore vraiment. Ça me plait de tout démonter pour tout ré-assembler d’une autre manière. Et c’est une très jolie façon de rendre hommage à un producteur ou un morceau qu’on affectionne. On lui emprunte sa matière pour raconter sa propre histoire. Worakls l’a superbement fait sur Trauma et je crois qu’il a aussi kiffé les remixes que j’ai pu faire de ses originaux.
Vous vous consultez avant ?
N’to :
On se consulte un peu au début, mais globalement on se fait entièrement confiance. Quand on donne un morceau à remixer, on a envie que l’autre se lâche dessus, c’est le but !
Tes lives sont-ils réglés comme du papier à musique, pour éviter la moindre fausse note, ou tu laisses place à l’improvisation de temps en temps ?
N’to :
En fait, quand tu commences à faire du live, t’as instinctivement envie de cadrer ton set alors tu es prudent, tu te laisses peu de marge de manoeuvre. Avec les années, tu prends tes marques c’est vrai, tu gagnes en confiance aussi. Tu apprends à te mettre plus en danger, à te lâcher des deux mains parce que tu réalises qu’il est là l’intérêt du live. Avoir cette liberté immense qui te permet de parler à ton public… De le bercer, de lui donner ce qu’il attend, selon l’humeur qu’il t’envoie, mais aussi de le surprendre pour le faire réagir. Et quand tu as ce jeu là et que le dialogue se fait, alors c’est génial ! Je construis mon live pour me permettre cela, c’est important que tout soit malléable. Je m’accorde aussi des plages de temps pendant lesquelles je peux agir sur des éléments rythmiques par exemple et les boucler en direct. C’est excitant et c’est vraiment ce qui te donne envie d’aller à la rencontre du public.
On a l’impression que l’aspect mélodique de tes morceaux permet de les faire résonner dans nos têtes comme si ils comportaient des paroles. Sur certains titres on se surprend à fredonner les airs « en yaourt » comme s’il y avait des textes. C’est quelque chose de volontaire, sachant que tu avoues ne pas avoir la fibre de l’écriture, ou pas du tout ?
N’to :
C’est vraiment cool à entendre (sourire) J’écoute beaucoup de morceaux à texte et c’est vrai, je ne suis pas doué avec les mots, alors j’imagine que je préfère faire parler les notes. J’imagine que produire cet effet là est ce que je souhaite dans le fond… Pour info, ma mère aussi chante mes morceaux en yaourt (sourire).
Pour quelqu’un qui n’est pas doué avec les mots, tu te débrouilles vachement bien en interview… Dernière question avant de passer à celles un peu plus décalées. Le fait que vous tourniez pas mal ensemble avec Worakls et Joachim lors des festivals, un peu comme le faisaient Gesaffelstein et Brodinski à un moment, ça doit forcément créer des affinités. Il a parfois un peu de concurrence, de challenge, ou des petits jeux qui s’installent entre vous pour pimenter vos tournées ?
N’to :
La différence majeure entre Brodinski et Gesa c’est que eux gèrent chacun leur propre label de façon autonome et nous on fait tous les trois partie de la même entité.
L’aventure Hungry Music nous réunit beaucoup professionnellement mais humainement aussi. On s’entend vraiment bien tous les trois et on est en contact quasi quotidiennement, que ce soit pour se raconter des conneries ou pour se donner des conseils, demander une oreille extérieure quand on est au beau milieu d’un morceau et qu’on commence à s’énerver parce qu’on patauge… Et non, pas de rivalité entre nous, plutôt une force qui nous tire vers le haut, c’est motivant ! Quand je pars en gig (concerts) avec eux, je ne vais pas vraiment « bosser » (sourire), je pars en vacances avec des potes et j’ai envie de faire le con.
On commence les questions décalées par un classique d’Amnusique. C’est l’album de la honte. Tu sais celui qu’on a acheté quand on était plus jeune et qu’on regrette vraiment aujourd’hui… Avec du recul, c’est quoi l’album que tu t’es procuré et que tu n’assumes plus aujourd’hui ? Pour l’instant on a eu Aqua, Darude, Dance Machine…
N’to :
Putain, ça attaque fort … Probablement La plus grande discothèque du monde vol13, avec ce bon vieux black sur la pochette qui fait un grand écart Vandammien sur des platines CD propulsées par des éclairs qui lui sortent des yeux… C’est donc aussi une oeuvre graphique….
Mon dieu… Par contre il s’agissait du volume 14 ! Mais c’est pas loin d’être la pire référence que l’ont ait eu, merci à toi. Au contraire, l’Album avec un grand A que t’as usé, écouté, ré-écouté, pressé, vidé, jusqu’à le rayer ?
N’to :
Quand j’étais plus jeune, je volais les CDs que mon frère venait de poncer… Il y en a eu pas mal de mythiques, du Django, du Brassens, du classique et du bon vieux rock qui fracasse… Je dirais l’album live de Pink Floyd, Pulse, avec la petite diode rouge qui clignotait sur le coté… Elle a tenu le coup 10 ans c’est n’importe quoi…
Bonne nouvelle Antho, on a trouvé un site pour t’aider à changer la pile de la diode ! Ton titre Petite, c’est un hommage à Joséphine Ange-Gardien ou c’est une référence à l’un de tes attributs physiques ?
N’to :
Si tu savais ce que j’ai entendu sur ce titre… Mais non, rien à voir avec cette grande dame qu’est Mimi Mathy (rires) En vrai, c’est un morceau que j’ai fait à la naissance de ma nièce…
Si tu devais composer un morceau en hommage à chacun de tes potes d’Hungry Musique, tu les appellerais comment ?
N’to :
– William (le manager) : Crooks
– Worakls : Portugal, Porto étant déjà prise (sourire)
– Joachim Pastor : Golden Clamps
La femme court-vêtue présente sur la pochette de The Bosnian, c’est une nana que t’as connue via un site de rencontre de femmes de l’est ?
N’to :
Pas assez poilue pour moi la femme de l’est… La méditerranéenne, il n’y a que ça de vrai (clin d’œil) !
Ton morceau Pandore nous a inspiré un choix cornélien. Si tu ouvrais la boite de Pandore made in Marseillaise, et qu’un des cinq maux devais t’atteindre. Tu choisirais lequel et pourquoi ? :
– Un tatouage du logo du Paris Saint Germain sur le pectoral droit
– Avoir le rire le Patrick Bosso pour le restant de tes jours
– Être atteint du syndrome de Gilles de La Tourette et gueuler « Aux chiottes l’OM » sans arrêt
– Suer de la Bouillabaisse
– Plus belle la vie (on va pas en rajouter c’est déjà beaucoup)
N’to :
T’imagines, Patrick Bosso avec un tatoo PSG sur le pec’ en train de dégouliner la soupe de poisson par tous les pores en se tordant de rire ? Ben « Plus Belle la Vie » c’est pas loin d’être pire… Imagine, en 10 ans d’existence, il n’y a pas un acteur qui tient l’accent marseillais… (sourire)
Il parait que tu as fait connaissance avec Kevin sur Skype, rassure-nous, vous avez pas fait de trucs louches à la webcam ?
N’to :
Pourquoi, c’est pas comme ça que ça se passe sur Chatroulette?
Sachant que tu t’appelles Anthony Favier, ça ne peut que nous rappeler la prestation de Sophie dans le clip de Chatroulette de Max Boublil !
Quand Worakls reste bloqué à l’aéroport à cause de la neige alors qu’il devait venir te rejoindre pour un live (Cf: Suisse en décembre dernier), on se dit quoi ?
– Chouette, le public va me désirer deux fois plus
– Pauvre Kevin, il va devoir se taper des sandwichs triangles dégueulasses pendant 6 heures
– C’est quand même un comble quand on a fait un morceau qui s’appelle Flocon de neige
– Il me manque trop, je vais lui envoyer un autocollant sur Facebook pour le réconforter
N’to :
« C’est quand même un comble quand on a fait un morceau qui s’appelle Flocon de neige » (rires !!) C’est le truc le plus CON de l’interview, sans aucun problème. Je prends et je valide deux fois chaque proposition !
Merci, on prend ça pour un compliment. On enchaine, on est mauvais en histoire, ton titre « 1825 », c’est une référence à la bataille de Marignan ?
N’to :
C’est le nombre de fois que j’ai refait le morceau. Ou le bpm je sais plus. Bon, et sinon pour faire la parenthèse lover de l’interview et pour te dire la vérité, quand j’ai commencé le morceau ça faisait 1825 jours que j’avais rencontré ma chère et tendre, Pauline… (sourire)
Que c’est mignon ! Nouvelle question. A une soirée, on te met des platines entre les pattes, c’est la soirée la plus pourrie de l’histoire de l’humanité. T’as un seul morceau pour tout changer et déchaîner les troupes, tu choisis quoi ? C’est triste à dire mais nous c’est souvent les L5 qui remettent un coup de fouet lors des soirées qui baissent de rythme…
N’to :
Hadaway, au moins je fais danser les meufs, puis les gars suivront…
Vous avez pas eu d’emmerdes avec H&M quand vous avez fait fabriquer vos t-shirts Hm ?
N’to :
(rires) et toi t’as pas eu de problèmes avec l’Amnesia ?
Ah non, on a pas encore eu de plainte, c’est pas une boite échangiste au moins ? Autre question, on adore les sosies, on t’a déjà dit que tu avais des airs de Camille Combal de TPMP?
N’to :
Ouais… Michael Youn aussi… C’est tellement dramatique qu’on t’arrête dans la rue pour te le dire, t’imagines ? C’est du viol.
Michael Youn? On préfère notre Camille Combal quand même… Dernière question, on adore ton titre Trauma… tu peux nous donner ton top 3 de tes « trauma »tismes musicaux de l’année 2014 ? (On te rappelle que Paris Hilton est devenue DJ, que Black M était aux victoires de la musique et que le « Gitano » est à la mode en ce moment… Liste non exhaustive.)
N’to :
Wooow c’est dur…
1) Tourner dans le vide d’Indila. Quels textes, quelle prose, et quelle musique….
2) T’aimes Briller la night de Black M justement. Enfin, je sais pas si c’est ça le titre mais cette phrase c’est clairement le Climax du morceau !
3) Et un titre de Zaz que j’ai même pas la force de choisir…
Voilà, c’est terminé ! On te remercie N’to de nous avoir accordé un peu de ton temps pour répondre à nos questions. Vendredi, on termine la semaine spéciale Hungry Music en beauté avec l’interview de ton pote Worakls. On te laisse le mot de la fin.
N’to :
Dysenterie. (ndlr : La dysenterie est une maladie infectieuse du côlon chez l’humain)
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Pays : France.
Style musical : Electro, Techno, Minimaliste.
Nom(s) : Anthony Favier.
L’info en plus : Anthony a partagé sur sa page Facebook le mardi 10 mars un teaser dans lequel on le voit en studio avec 2 amis, dont un qui joue la batterie puis le xylophone. Il a évoqué une surprise pour la WeAre Together de samedi prochain.
Site web : ici
Maison de disque : Hungry Music.
Publié par : Guillaume, Catégorie(s) : Artistes, Entretiens
Graphiste et illustrateur dans une agence de communication le jour, administrateur et rédacteur web la nuit, Guillaume est le fondateur du site Amnusique.
Sa plus grande fierté ? Il est Carolomacérien. Sa plus grande honte ? Il a possédé (et écouté) l’album de K-Maro durant son adolescence. L’artiste le plus présent de sa playlist ? Très certainement Parov Stelar.
Très bon interview, je suis content d’avoir découvert ce site.
Merci beaucoup Roman. 🙂
Superbe interview bravo ! 🙂
Superbe interview j ai connu N’to de par hasard sur youtube et je suis devenu fan !!
Bravo à l’équipe qui a fait l interview
Sympa l’infterview! je connaissais Worakls, les suggestions YT m’ont fait connaitre N’to, maintenant je sais ce qui les lies (et ça m’enchante d’autant plus). Thank!