G-Roll – Fates [EP]
Aujourd’hui, Amnusique vous propose de découvrir le tout nouvel EP des Bordelais de G-Roll, intitulé « Fates », dévoilé dimanche dernier sur leur compte Soundcloud. L’opus est composé de « Sunshines Never Comes », « Fates » (featuring Capucine Byron, qui avait déjà posé sa voix sur le morceau « Night ») et Jungle’s Tears, trois titres inédits qui nous donnent un avant-goût d’été en mêlant subtilement sonorités deep, house, électro et chill. Alors plutôt que de décortiquer nous-même l’EP et de partir dans des analyses confuses et vaseuses, nous avons décidé de donner la parole à ceux qui pouvaient réellement en parler mieux que nous. Et qui de mieux que le duo G-Roll en personne pour nous décrypter les rouages de ce nouvel opus fraichement né ? Voici l’explication track by track de Fates réalisée Clément Narolles et Quentin Michineau.
Sunshine Never Comes
« Pour ce son, nous avons voulu créer un contraste par rapport aux morceaux mélodiques et « happy » qui sortent actuellement, en composant une mélodie plus sombre, avec une basse inspirée de la musique techno. La guitare reste tout de même un des éléments principaux du morceau et le solo de fin, plutôt mélancolique, accentue cette ambiance sombre et dramatique que nous avons voulu lui donner. Le tempo choisi et les multiples breaks permettent ainsi au titre de dégager un certain groove et d’être plus dansant. »
Fates (Feat. Capucine Byron)
« C’est le son pop de l’EP, souligné par la douce voix de Capucine Byron. La trompette présente à chaque break résonnera à coup sûr dans votre tête, même après la fin du morceau. Ce son plus minimaliste et simpliste est fait pour se détendre. Contrairement à Sunshine Never Comes, il est beaucoup plus chaud et joyeux. Le clip tourné au Cap Ferret (ndlr : qui devrait sortir très prochainement) qui accompagne la musique accentue cet effet réaliste et simpliste. »
Jungle’s Tears
« Comme son nom l’indique, nous avons voulu créer une ambiance permettant à l’auditeur d’avoir l’impression de pénétrer dans la jungle. Les percussions, les instruments et la voix permettent cette immersion. Pour ce qui est de la guitare dans la première partie du morceau, elle sert aussi de percussion, puis un petit riff « Santanesque » vient ajouter une vraie plus-value à la mélodie. »
Pays : France.
Style musical : Deep-House, Electro, Funk, Blues.
Nom(s) : Clément Narolles, Quentin Michineau.
L’info en plus : Le nom G-Roll, prononcé à l’Anglaise, donne le nom d’une variété de champignons.
Site web : ici
Maison de disque : /.
Publié par : Guillaume, Catégorie(s) : Albums et EP, Analyses
Graphiste et illustrateur dans une agence de communication le jour, administrateur et rédacteur web la nuit, Guillaume est le fondateur du site Amnusique.
Sa plus grande fierté ? Il est Carolomacérien. Sa plus grande honte ? Il a possédé (et écouté) l’album de K-Maro durant son adolescence. L’artiste le plus présent de sa playlist ? Très certainement Parov Stelar.
