BLOW – Don’t Wait For Us
Aujourd’hui, Amnusique vous propose de vous évader et de vous ambiancer avec le morceau Don’t Wait For Us du trio BLOW. Six mois après avoir sorti son remarquable et remarqué single intitulé « The Devil Remembers Me », le trio Poitevin BLOW a signé son grand retour le 15 février dernier en dévoilant officiellement « I », son tout premier EP, réalisé entre Paris et la Vienne (Poitiers, Châtellerault). Mixée et masterisée par Thibault Chaumont, qui n’est autre que l’ingénieur du son de Jabberwocky, cette bien jolie lettre « I » nous plonge durant quatre pistes dans une ambiance aérienne mélangent pop, électro, blues et baignée par les multiples influences du trio. Amnusique a décidé de vous livrer une petite analyse « track by track » de ce délicieux premier opus unanimement salué par la critique depuis sa sortie. I comme Immaculé, comme Inouï et comme Irrésistible…
Crédits Photos : © Lucie Sassiat
The Devil Remembers Me
The Devil Remembers Me est notre titre coup de cœur de la fin d’année 2015. Ce qui fait le charme de ce morceau aux allures très cinématographiques, c’est sans doute cette atmosphère, alternant entre douce mélancolie et optimisme glacial, qui parcourt nos sens de part en part. Comme nous l’évoquions en octobre dernier, The Devil Remembers Me nous apparaît comme un subtil mélange entre la pop/soul aérienne des Londonien de Jungle (Julia) et l’électro ténébreuse du trio Australien de MOVEMENT (Ivory). BLOW a frappé très fort avec ce premier single sublime qui a mis tout le monde d’accord.
Don’t Wait For Us
Ce morceau est certainement le plus dansant de l’EP. Les riffs de guitare de Don’t Wait For Us nous rappellent indéniablement au bon souvenir de l’univers feutré et délicat de The XX, l’une des principales sources d’inspiration de BLOW, et de leur tube Crystalised sorti en 2009 sur l’album XX. Le rythme prononcé et frénétique de la mélodie lui donnent toutefois un côté un peu plus « club » et plus « techno » que l’univers des Londoniens, et vient parfois flirter avec les sonorités électroniques d’un Aaron, sorti sur le fabuleux Berlin Calling de Paul Kalkbrenner.
Call The Youth
Le troisième morceau de l’opus est peut-être celui qui s’éloigne le plus de la ligne directrice électro-pop mise en place par le trio. Avec Call The Youth, BLOW alterne entre longues périodes de blues sirupeux à la Paper Trails du duo Darkside (on a aussi parfois la sensation d’entendre quelques sonorités typiques de Dire Straits) et des phases de pop intenses, saupoudrées de voix vaporeuses et lointaines à la The Shoes (Submarine) ou proches du style des Antibois de M83 (Outro), un autre groupe qu’affectionne le trio. Si vous êtes adeptes de l’univers du Bordelais Talisco, vous aimerez à coup sûr Call The Youth et son parfum de feu de bois crépitant au bord d’un lac.
Close To You
Le quatrième et dernier titre de « I » confirme les similitudes que l’on avait décelées entre l’univers musical de BLOW et celui de leurs collègues Rémois de The Shoes. On s’imagine parfaitement pouvoir insérer ce « Close To You » entre les Give It Away et Vortex Of Love du dernier album Chemicals de Guillaume Brière et Benjamin Lebeau, tant la construction des mélodies des deux formations est équivalente : une introduction vocale et instrumentale duveteuse qui laisse place à l’explosion, une augmentation de la cadence du morceau et des basses plus puissantes. La nouvelle vague de l’électro-pop Française est rayonnante.
Pays : France.
Style musical : Electro, Electro-Pop.
Nom(s) : Quentin Guglielmi, Jean-Etienne Maillard, Thomas Clairice.
L’info en plus : Quentin Guglielmi et Thomas Clairice sont les instigateurs du groupe Scarlet Queens, né avant 7ik. Thomas fait également partie du groupe HER.
Site web : ici
Maison de disque : /.
Publié par : Guillaume, Catégorie(s) : Albums et EP, Analyses et reportings, Nos morceaux, Pour s'ambiancer, Pour s'évader
Graphiste et illustrateur dans une agence de communication le jour, administrateur et rédacteur web la nuit, Guillaume est le fondateur du site Amnusique.
Sa plus grande fierté ? Il est Carolomacérien. Sa plus grande honte ? Il a possédé (et écouté) l’album de K-Maro durant son adolescence. L’artiste le plus présent de sa playlist ? Très certainement Parov Stelar.