Cotton Claw – Time Trial
Aujourd’hui, Amnusique vous propose de vous ambiancer avec le morceau « Time Trial », tiré de l’album Volutes, du quatuor Bisontin Cotton Claw. Le projet Cotton Claw est né en 2012, de la rencontre entre les producteurs de musique électronique Laurent Feuillet (Lilea Narrative), Laurent Pirbay (Zo), Jérémy Vieille (Zerolex) et Thomas Boichard (YoggyOne). C’est après s’être croisé à plusieurs soirées organisées par Zo que le quatuor décide de s’unir, en parallèle de la carrière solo de chacun de ses membres. Leurs productions réalisées sous l’entité Cotton Claw mélangeront musique club, house et électro et seront principalement façonnées pour être jouées en live. Le groupe s’apparente aujourd’hui à un vrai live band moderne dont la récompense ultime est de faire danser le public. On connaissait déjà les C2C, les Birdy Nam Nam (avant le départ de Pone) ou La Fine Equipe, mais sachez que dorénavant, il faudra également compter sur Cotton Claw dans ce cercle très fermé des formations de musique électronique à quarante doigts…
L’histoire de Cotton Claw débute réellement le 8 décembre 2012, date de leur tout premier live qui se déroulait à la salle de musiques actuelles de La Rodia à Besançon. Derrière ses quatre MPCs et ses 64 pads, le quatuor avait su proposer, aux Bisontins venus les observer, une vraie performance artistique, presque chorégraphique, bercée par de superbes jeux de lumière et réalisée sans aucune séquence pré-enregistée. Ce qui fait effectivement la spécificité de Cotton Claw, c’est sa volonté de proposer une véritable alternative aux concerts de musique électronique classiques en travaillant ses rythmes et ses mélodies directement en live. Le quatuor a ainsi tenu à s’éloigner de la méthode de travail qu’ils utilisaient pour leurs projets solos et qui consistait à jouer par-dessus des séquences déjà existantes. Cotton Claw sort également de l’ordinaire de par le fait d’avoir travaillé leur prestation live avant même de sortir le moindre disque, alors qu’habituellement, les artistes s’appuient sur leur répertoire pour organiser par la suite leur prestation scénique.
C’est seulement deux ans après leur premier concert que le groupe Cotton Claw se décide à sortir son premier EP intitulé « Dusted », un opus de six morceaux provenant tous de leur live et adaptés par la suite pour figurer dans le disque. Le début de l’année 2015 est fructueux pour le quatuor qui participe au festival Hollandais Eurosonic en janvier avant de remporter le Prix Chorus des Hauts-De-Seine et d’être sélectionné pour participer aux InouÏs du Printemps de Bourges. En avril, Cotton Claw dévoile également son premier album intitulé « Volutes », qui a, cette fois-ci, d’abord été enregistré pour le disque avant de se préoccuper de son adaptation pour le live. S’ensuivra une tournée estivale où les quatre beatmakers Bisontins se produiront dans divers grands festivals Français et Européens tels que Solidays, les Eurockéennes ou encore le Montreux Jazz.
En octobre 2015, Cotton Claw ajoute une belle page à sa jeune histoire en devenant Lauréat du Fair 2016, aux côtés de Kid Wise, Jeanne Added, Cliché, Last Train ou encore Grand Blanc. Ce dispositif permettra au quatuor de bénéficier d’un réel accompagnement professionnel et de le propulser un peu plus sur les devants de la scène. Votre route risque donc de croiser celle de Cotton Claw en 2016 et c’est une sacrée bonne nouvelle. Bonne écoute à toutes et à tous.
Pays : France.
Style musical : Electro, House.
Nom(s) : Laurent Feuillet, Laurent Pirbay, Jérémy Vieille, Thomas Boichard.
L’info en plus : Le nom Cotton Claw a été choisi pour sa consonance et sa sonorité à la fois sexy et incisive. Cotton évoque le côté feutré tandis que Claw, qui signifie griffe, transmet un côté plus sauvage et dynamique.
Site web : ici
Maison de disque : Cascade Records.
Publié par : Guillaume, Catégorie(s) : Nos morceaux, Pour s'ambiancer
Graphiste et illustrateur dans une agence de communication le jour, administrateur et rédacteur web la nuit, Guillaume est le fondateur du site Amnusique.
Sa plus grande fierté ? Il est Carolomacérien. Sa plus grande honte ? Il a possédé (et écouté) l’album de K-Maro durant son adolescence. L’artiste le plus présent de sa playlist ? Très certainement Parov Stelar.
